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Une usine électrique à Marseille

Publié: 18 octobre 2010 par mines2memoire dans Galerie de la mer, MINES D'EAU
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Cette révolution, industrielle, sociale et culturelle que fut  l’invention de l’électricité, Marseille en fut privée pendant longtemps. Tout cela à cause du « fameux » contrat Mirès ( qui se révéla dans tous les domaines comme un affairiste et un spéculateur qui liait la ville à l’usage du gaz pendant 50 ans, jusqu’en 1906). Il y aura procès et contestations et même des groupements d’usagers qui impriment un hebdomadaire « Gaz-Grève » et qui veulent provoquer l’usage de l’électricité. Sans attendre l’expiration du contrat Mirès, c’est en 1900 que fut créée la 1ère usine de production d’électricité, par Thomson-Houston et la Société des Grands Travaux de Marseille, dont les gros clients furent la Compagnie générale des Tramways. La Compagnie d’Electricité de Marseille construisit en 1905 une puissante usine au cap Pinède plus connue sous le surnom des « huit cheminées »( huit groupes électrogènes de 25 000 kW) Pour se venger sans doute, Marseille organise dès 1908 une très grande exposition internationale des applications de l’électricité, au Parc Chanot de juillet à octobre. On peut lire dans le catalogue que l’électricité: « Reine d’un jour, ce fluide mystérieux dont l’étincelante auréole illumine le monde de l’Orient à l’Occident, a choisi Marseille pour venir s’asseoir à son foyer

Source :http://memoiresvivantes.com Cette usine était alimentée par l’eau et le charbon acheminé par la Galerie de la Mer


Accés piéton à la Galerie de la mer, Marseille, Chemin du Littoral, © Gilbert CECCALDI

époque de construction : 4e quart 19e siècle ; 1er quart 20e siècle années : 1889 ; 1894 ; 1905
historique : Conçue dès 1859 par Ernest Biver pour lutter contre l’ invasion des eaux qui noyait les chantiers et les galeries du puits Biver (Société des Charbonnages des Bouches-du-Rhône), la Galerie de la Mer a fait l’ objet de plusieurs projets successifs dont l’ un (1881) proposait de rejeter les eaux d’ écoulement dans l’ Etang de Berre. Le principe d’ une galerie doublement équipée pour l’ écoulement des eaux et le roulage, adopté dès 1875 (projet Villot), fut mis en ouvre à partir de 1889 par M. Damage (successeur d’ Ernest Biver décédé cette même année). Le tracé en ligne droite devait relier le puits Ernest Biver, creusé pour la circonstance, au point zéro situé à la Madrague (à proximité du cap Pinède). Deux puits d’ aérage ont également été foncés sur son parcours : le puits St-Joseph et le puits de la Mure. Le creusement, commencé au cap Pinède en 1889, se poursuivit jusqu’ en 1905 avec ouverture d’ un second point d’ attaque depuis le puit Biver à partir de 1894. (lire la suite)

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Aujourd’hui, le niveau des eaux est en passe d’atteindre la fameuse surverse de la galerie de la mer. Et le site de cap Pinède, près des bassins d’Arenc à Marseille, s’apprête à recevoir le surplus d’eau. « L’eau sera pompée depuis le puits Gérard et transportée jusqu’à la mer, au-delà de la digue du port, sans contact avec l’air pour ne pas que l’hydroxyde de fer ne donne une coloration rouge à cette eau », précise Karim Ben Slimane, directeur adjoint du Bureau de recherche en géologie minière. (lire l’article dans la Provence)

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